

Le mouvement #MeToo au même titre que les Femen font partie des modes médiatiques contemporains de dénonciation des violences faites aux femmes. L’un sur le champ politique et religieux, l’autre dans la sphère professionnelle en général et singulièrement, à l’origine, dans le milieu du cinéma. Pourtant la violence domestique qui tue en moyenne 100 femmes par an ne bénéficie pas d’une telle médiatisation dans la mesure où il relève de la sphère intime, de la sphère amoureuse.
L’ennemi n’est pas l’autre -ce n’est pas un producteur libidineux ou une autorité ecclésiastique- c’est celui avec qui on a décidé de partager sa vie domestique.
La scène comporte des séquences de violences conjugales sur un mode ludique qui mettent en scène des situations possibles. L’exposition elle-même proposait au-dessous de chaque huile sur toile l’objet réel du crime (hachoir à viande, téléphone etc.) pour ajouter à l’effet spectaculaire.